Parfois ça fait du bien de procrastiner. De se détendre complètement. De laisser aller.
Il ne faut pas le faire tout le temps, mais par moments, c’est bien.
Je pense que vous appréciez ce que je dis. Parce que procrastiner, c’est un peu l’occasion de laisser tomber les tensions. Si vous mettez un peu d’espace, vous pouvez le voir. Ca vous aide à relaaaaxer ! Et comme ça, vous ne projetez pas trop tout le temps.
Nous avons tendance à faire ça. Nous avons tendance à tout conditionner. Nous voulons imposer le concept de notre esprit. Nous voulons l’imposer partout. Sur tout. Et quand nous faisons ça, boum! On se sent en sécurité.
« Oh, cette image, ce concept est dans une case maintenant! ».
« Enfin, je me sens en sécurité. Je contrôle. »
Je veux dire, bien sûr, nous devons prendre nos responsabilités jusqu’à un certain point, mais nous devons aussi avoir de la foi et de la confiance en l’univers. Vous savez ce que je veux dire. Nous devons avoir confiance, et nous dire que nous vivons ce que nous avons à vivre. Si des situations difficiles surgissent, nous devons être certains de pouvoir nous y adapter. Vous voyez? Nous devons savoir que nous sommes capables d’utiliser ce qui se passe, de le tourner à notre avantage pour avancer davantage.
Comment? C’est toute la question.
Nous utilisons les outils qu’offre le Dharma. Le Dharma propose des outils qui nous permettent de nous adapter d’une façon positive à n’importe quelle situation dans la vie. Et de cette manière, nous pouvons nous améliorer. Et donc être plus heureux.
C’est ce que nous recherchons tous, non? Nous cherchons tous le bonheur. Ou peut-être que nous recherchons tous à ne pas être malheureux. De mon point de vue, c’est plus facile. C’est moins compliqué à atteindre, essayer de ne pas être malheureux. Et si je ne suis pas malheureux, je crée les causes, peut-être, pour être heureux.
Parfois, être heureux c’est un peu comme une carotte, vous savez, cette image de l’âne qui court après une carotte qui est accrochée à un bâton. Nous suivons quelque chose mais peut-être que ce n’est pas la bonne route pour atteindre le bonheur. Peut-être qu’on fait les mauvaises choix pour y arriver. Nous voulons quelque chose, mais nous allons dans la direction opposée. Le pire dans tout ça, c’est qu’on le sait. Nous savons très bien que nous allons dans la mauvaise direction. Nous nous trompons nous-mêmes. Nous arrivons à nous convaincre que « oh, pour l’instant c’est bien comme ça ». Vous voyez ce que je veux dire?
Il y a plein de moyens de tourner autour du pot. C’est pour ça que pour moi, au moins, le premier pas, c’est de vérifier. Vérifiez ! Observez vos pensées. Regardez vos émotions. Laissez les monter. Laissez les passer. Prenez note. Et puis, domestiquez les.
Vous comprenez? Au minimum, vous devriez être conscients du mécanisme de ce qui se passe en vous. Voir comment votre esprit fonctionne. Ça fait sens pour vous?
Ne laissez pas un invité indésirable entrer chez vous et faire ce qu’il veut. Ce n’est pas sage. Pourquoi laisseriez vous entrer la colère ? Pourquoi lui laisseriez vous prendre le contrôle de tout votre corps, de vos actions, de vos pensées, de tout dans votre vie? Pourquoi ?
Sauf si bien sûr, vous laissez faire à cause de votre égo. L’égo est un autre aspect. Nous avons tendance à protéger notre égo. Ou bien c’est l’égo qui se protège lui-même, peut-être.
Il y a ce mécanisme de défense, qui nous rend crispé à cause de quelque chose. Comme si on avait fait quelque chose de mal. Nous savons que nous avons fait quelque chose qui a pu blesser quelqu’un. Mais nous ne voulons pas l’admettre. Si quelqu’un essaie de nous en parler, alors l’égo va projeter ce mécanisme. Et nous allons être super tendus. Nous allons essayer de changer de sujet, ou allons être plongés dans l’émotion. Et parfois on ne sait même pas pourquoi. Nous ne pouvons pas voir clairement ce qui se passe.
Si vous vérifiez, alors vous allez comprendre. « Oh, tu sais, j’essaie d’éviter de voir cet aspect de moi-même. C’est peut-être la raison pour laquelle je répète tout ça depuis longtemps. C’est trop dur de voir les choses en face.»
C’est un problème lorsque vous ne voulez pas vous confronter à des choses, comme les traumatismes de l’enfance, certaines choses qui auraient pû vous arriver, certaines choses que vous avez faites, ou que vous avez dû faire, sans avoir le choix. Il y a plein de situations possibles, plein de détails différents dans la vie.
Le problème, ce n’est pas tellement « Oh, il m’est arrivé telle ou telle chose, voilà »
Le problème, c’est que vous portez un poids qui n’est pas le vôtre. Ok?
Le concept c’est d’être capable d’utiliser tout ce qui vous arrive comme de l’essence pour avancer. Utilisez tout comme une catapulte. Transformez tout ça en quelque chose qui va vous aider à avancer encore plus, à vous comprendre encore plus. Alors, nous serons un peu plus proches de ce qu’on appelle ne pas être malheureux.
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