Moi aussi ! Si vous êtes paresseux(ses), on est dans le même bateau.

Bon, je vais maintenant parler un peu de moi. Le corps n’est pas paresseux. L’esprit est paresseux. C’est comme avec la patience, vous devez être patient(e)s avec vous-même. Ce n’est pas comme si vous perdez patience avec cette personne. Ça ne fonctionne pas comme ça. Tu perds patience avec toi-même.

Alors c’est pareil avec la paresse. Ce n’est pas comme si c’est difficile.

Oh, ça dépend de votre esprit !

Certaines personnes font face aux circonstances les plus difficiles, et malgré tout, elles assurent. Wow !

Certaines personnes bénéficient des meilleures conditions, et néanmoins, elles sont désastreuses.

C’est une question d’esprit, de notre mode de pensée, de ce que nous voulons.

J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer : 50 % est d’en être conscient ! La plupart du temps, les gens ne sont pas conscients de cet aspect, que ce soit à cause de leur dépendance ou de leur attitude. Ils ne voient pas qu’ils ont un problème, et ils ne voient pas qu’il y a un rapport entre leur état d’esprit et la façon dont ils agissent. L’état d’esprit et la manière de réagir avec les autres, beaucoup de gens ne voient pas du tout le rapport. L’histoire, c’est que quand vous voyez que vous avez un problème et que vous voyez la relation entre votre esprit et ce problème, vous avez déjà en main 50 % de la solution. C’est bon, n’est-ce pas ?

Ne serait-ce qu’avoir cette pensée signifie que vous êtes déjà en train de créer les conditions pour vous diriger vers une solution. C’est déjà beaucoup.

Le corps est vraiment surprenant : vous y mettez votre esprit, votre corps s’adaptera. Votre corps permettra que cela se produise. Il créera la condition pour que vous alliez dans cette direction. Alors, il faut se discipliner… ça vient progressivement. Vous ne pouvez pas vous transformer soudainement d’un jour à l’autre.

Commencez par faire des petits efforts, des petits pas de bébé. Vous ne pouvez espérer sauter sur la lune du jour au lendemain. (Si un jour l’humanité va sur la lune, je ne sais pas. C’est une question pour un autre jour.) Si vous voulez aller sur la lune, vous devez commencer par étudier l’ingénierie, devenir par exemple astronaute, n’est-ce pas ? Je veux dire qu’ils ne vont pas vous envoyer sur la lune comme ça. C’est tout un processus.

Donc, d’où partez-vous ? Vous commencez comme ça : 50 % c’est de reconnaître que vous avez un problème, de reconnaître qu’il y a une solution, de reconnaître que vous vous voulez changer ça. Ensuite, vous créez la direction. C’est déjà bien. C’est un pas important. Je pense que si vous faites ça, c’est bien, vous faites du bon boulot. Toutes mes félicitations !

Le reste dépend de vous, dans le sens que nous devons nous sauver de nous-même. C’est fondamentalement ce que nous dit le dharma. Je pense que toutes les religions vont dire ça. N’importe quel concept spirituel ou philosophie spirituelle va dire ça :« Nous pouvons être notre meilleur ami(e) ou notre pire ennemi(e). » Fondamentalement, nous devons nous sauver de nous même à cause de ça. Parce que nous sommes indiscipliné(e)s. Nous sommes paresseux(ses). Parce qu’on remet toujours à plus tard. On relaxe.

Reporter les choses à demain peut être bon. C’est parfois bien. Nous en avons parfois besoin, mais pas tout le temps. C’est comme pour la nourriture : vous pouvez apprécier quelque chose, mais si vous en mangez trop, vous ne l’appréciez plus. Il y a une phrase qui dit : « Moins c’est plus, et plus c’est moins. » C’est ça l’équilibre, c’est ça la voie du milieu.

Alors, bonne chance avec votre discipline. J’ai besoin de chance aussi. J’ai besoin d’aide. Ce n’est pas facile, je comprends donc exactement ce qui se passe pour vous. Si vous avancez à pas de bébé, doucement, doucement, doucement. Ne vous forcez pas trop. Ne vous sentez pas coupable non plus, parce que cela n’est pas bon. Ça vous décourage, n’est-ce pas ?

Avancez plutôt doucement, doucement. Ensuite, au bout d’un moment, vous pouvez vous retourner et wow ! « Regardez où j’en suis maintenant! » Ainsi, ça vous aide à avoir une bonne motivation, ça vous regonfle. Puis vous atteignez là où vous voulez aller.

Ne désespérez pas. Il y a toujours un longue route à parcourir.

C’est pourquoi, si nous comprenons que nous apprenons chaque jour, alors nous sommes sages. Nous recevons des informations constamment. Nous interprétons l’information. C’est comme ça qu’on se relie et qu’on réagit avec la réalité. Si nous n’apprenons pas, comment alors pouvons-nous savoir ? C’est pour cela que Platon a dit : « l’homme le plus sage est celui qui sait qu’il ne sait rien. »

Nous apprenons tout le temps. Si vous êtes suffisamment humbles pour reconnaître cela, alors, vous êtes sages. Vous êtes prêt(e)s à vous adapter, à ingérer, à comprendre, à être vraiment présent(e)s.

Yeah, OK. Merci ! Merci !

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