Nous avons les deux. Nous avons l’aspect masculin et l’aspect féminin en nous. Lorsque nous avons été conçus, au début, il n’y a pas de sexe. Cela arrive plus tard. La base du foetus est la même.

Parce que nous avons peur d’être rejetés, nous ne prenons pas l’initiative. Parfois nous avons peur de faire des erreurs. Nous coupons court à notre créativité. Nous éteignons notre créativité parce que nous avons peur de faire des erreurs.

Tant de fois, nous nous programmons pour le rejet parce que nous avons cette peur au fond. Notre attitude d’espoir est structurée autour de cette peur. Ça se ressent. On peut ressentir cette énergie. C’est comme si l’évolution et la nature avaient été créés d’une telle manière qu’il existe beaucoup, beaucoup d’aspects de la forme humaine, de la vie, dont nous ne sommes pas conscients, des choses très très subtiles. Tout cela fait partie de ça. Il y a plein de détails de cet aspect. Au fond, souvent, si nous ne sommes pas à l’aise avec nous-mêmes, si nous ne nous aimons pas, si nous sentons que nous avons besoin de quelque chose en dehors de nous, si nous sentons que nous ne sommes pas complets d’une certaine manière, tout cela va se refléter sur notre énergie, notre attitude, n’est-ce pas?

C’est quelque chose qui n’est pas attirant. Peu importe le sexe. C’est comme ça que ça marche. Vous êtes attiré par quelqu’un qui est très à l’aise avec lui-même, ou avec elle-même. Qui s’aime beaucoup. Qui n’a besoin de personne, qui n’est pas une personne demandeuse. Ni d’un contact physique, ni du fait d’être près de vous. Vous devenez attaché au sans- forme. C’est de ça dont je parle. Le sentiment que de nombreuses personnes confondent avec le mot « Amour ». Le sentiment que l’autre personne vous fait ressentir. Vous devenez attaché à ça. « Je t’aime ». Non, vous n’aimez pas cette personne. Vous aimez le sentiment que cette personne crée en vous, ou que vous avez lorsque vous êtes en présence de cette personne. Vous aimez ça. Ensuite, ça devient « Je t’aime seulement si tu ne restes qu’ avec moi ». Et boum, vous voyez ! Il y a une condition. Souvent, le résultat peut être de la souffrance. Mais si c’est un amour véritable, il n’y a pas de souffrance parce que c’est un amour inconditionnel, un amour universel, n’est-ce pas?

La souffrance ne vient pas de l’amour. Elle vient de l’attachement, des attentes, des idéalisations. En fait nous nous programmons pour être déçus. Nous faisons beaucoup cela. Nous avons tendance à le faire. De la même manière, nous voulons être heureux, tout le monde veut être heureux mais la méthode que nous employons pour être heureux est totalement l’inverse. Ça va donner un résultat totalement opposé. Nous allons finir par souffrir à cause de l’intention. Je veux être heureux ( ou heureuse), moi.  C’est auto-centré. Si vous avez ce concept, c’est impossible d’être vraiment heureux parce que vous ne pensez qu’au concept de « moi ». 

La grande raison de la déception, c’est parce que vous ne vivez pas le moment. Lorsque vous vivez dans le présent, vous avez de la gratitude. La priorité ce n’est pas moi. C’est tout les autres. Lorsque vous avez ça, alors vous êtes super heureux parce que vous ne multipliez pas l’apitoiement sur vous-même. Et tout ce qui est bien se multiplie. Tout ce qui est mauvais n’est pas si mauvais. C’est aussi l’une des pratiques principales du Dharma, d’être conscient de sa motivation. Vous vous aimez. Vous vous aidez. Vous apprenez. Vous grandissez. Vous prenez soin de vous afin d’aider les autres êtres vivants à être en mesure d’atteindre la même chose. Afin de comprendre la véritable nature de votre esprit. Comprendre votre potentiel. Tous ces aspects sont une pratique du Dharma.

Revenons à cela : Créer les bonnes conditions pour attirer la personne que vous recherchez. Peut-être que ce n’est pas une personne. Peut-être que vous avez juste besoin d’être avec vous-même. Si vous vous sentez seul tout seul, alors vous vous sentirez seul partout. Vous allez vous sentir seul avec tout le monde. C’est comme ça. Vous devez apprendre à apprécier votre compagnie. Vous devez le faire parce que nous sommes nés seuls et nous mourrons seuls. C’est un fait. Je suis désolé, je vous livre ça comme ça, mais c’est ainsi que ça se passe. Okay?

Nous pouvons seulement communiquer avec les autres grâce à nos cinq sens, si on y pense. Sauf si bien sûr vous pratiquez la méditation et que vous atteignez des réalisations télépathiques. Vous pouvez parler aux extra-terrestres.

Sinon, tout est à rechercher dans les yeux des autres. Enquêter à travers la fenêtre de l’âme. Les yeux sont la fenêtre de l’âme. Ooooooooh, attention. Je vous regarde.

Non, je plaisante. Quand on prend quelqu’un dans ses bras, par exemple, ou à travers un sourire, ou le fait de cuisiner, de mettre de la musique, de chanter ou de parler. Il y a tellement d’aspects de la communication, de moyens de partager ce que nous avons, ce que nous ressentons. Peindre. Nous exprimons la magie de la vie. « Wow, c’est tellement artistique ! ». Pourquoi est-ce tellement artistique? Parce que cela représente ce que nous recherchons, ce moment, maintenant. Cet évènement. La magie de cet évènement. Nous oublions tout ça parce que nous sommes habitués. Alors nous commençons à chercher ailleurs. Nous ne réalisons pas que tout ce que nous recherchons dans la vie est juste là devant nous. Plutôt à l’intérieur de nous, tout le temps. Alors quand nous nous arrêtons, nous nous asseyons. Nous arrêtons de chercher, de penser, de se faire du souci, tout ça. Et une véritable voix, à l’intérieur… Vous pouvez l’entendre, c’est la voix du coeur, un sentiment viscéral, une intuition.