TENZIN ÖSEL HITA
Une approche différente
pour cette génération future

TENZIN ÖSEL HITA
Une approche différente
pour cette génération future
Alors qu’il avait tout juste 14 mois, Ösel a été formellement reconnu par Sa Sainteté le Dalaï Lama comme étant la réincarnation de Lama Thoubtèn Yéshé, le célèbre yogi, érudit et enseignant tibétain. Il est le sujet du célèbre livre de Vicki Mackenzie L’enfant Lama, histoire d’une réincarnation.
Aujourd’hui, la Fondation pour la Préservation de la Tradition du Mahayana, que Lama et son principal disciple Lama Zopa Rinpoché ont fondée au début des années 70, est composée d’une famille internationale de milliers d’étudiants et d’un réseau de plus de 160 centres, projets et autres structures, qui sont maintenant sous la direction spirituelle de Lama Zopa Rinpoché.
“Je suis très heureux et plein d’admiration pour toute la famille FPMT” dit Ösel. “La FPMT fait un immense travail et Lama Zopa est quelqu’un de vraiment très très spécial, quelqu’un de très inspirant et un grand yogi.”
Ösel a participé au conseil d’administration de la FPMT de 2008 à 2013. Il continue d’assister aux enseignements de Rinpoché et de soutenir l’organisation en partageant amour, expérience et connaissances avec la famille FPMT partout dans le monde.
“Il n’y a pas de séparation entre moi et la FPMT,” dit Ösel. “Nous travaillons tous ensemble dans de nombreux domaines et aspects. Le genre humain est notre lieu de travail.”
Intronisation en tant que lama réincarné
Tenzin Ösel Hita Torres est né en 1985 dans le village de Bubión, au pied de la Sierra Nevada, au sud-est de Granada, dans le sud de l’Espagne. Ses parents, Paco Hita et Maria Torres, étaient des étudiants de Lama Yéshé.
Ösel a été reconnu comme étant la réincarnation de Lama Yéshé en mars 1987. En 1991, à l’âge de 6 ans, il a commencé à vivre à l’université monastique de Séra Djé au sud de l’Inde, où il a vécu et étudié jusqu’à ses 18 ans. Ösel a alors décidé de quitter la vie monastique pour découvrir les manières de vivre et de penser contemporaines.
“L’expérience en Inde a vraiment été bonne et donc je l’ai bien appréciée” dit Ösel. “Il y a eu des moments où il a été difficile d’accepter le destin. Il n’a pas été facile d’être traité différemment et de se sentir à part. Mais je suis très reconnaissant envers toutes ces nombreuses personnes qui ont pris cette décision délicate pour moi, parce que, grâce à cela, j’ai maintenant l’immense opportunité d’aider beaucoup de monde. Je vais être tout le temps disponible et au service des gens, c’est mon boulot.”
Ösel a continué différentes études formelles, il a réussi avec succès ses études secondaires à l’école universitaire de St. Michaels, un internat privé en Colombie britannique au Canada. Après le Canada, Ösel a étudié la philosophie occidentale, les droits humains, le français et l’art dans un lycée en Suisse.
En constante évolution, toujours à la recherche de nouveaux moyens pour entrer en relation avec les gens, Ösel a fait son apprentissage vidéo de 2006 à 2008 à Bologne, en Italie, auprès du réalisateur Matteo Passigato, lauréat d’un Emmy Award. Ösel a poursuivi son intérêt pour les films en déménageant à Madrid afin d’étudier à l’EIMA, l’Ecole Internationale de Médias Audiovisuels et d’obtenir le diplôme de réalisateur de cinéma, directeur de la photographie, de Masters en documentaire.
En 2012, en co-réalisation avec Matteo, Ösel a réalisé son premier court métrage, “Being Your True Nature” (« Etre sa véritable nature ») filmé en 2011 lors d’un colloque de l’Education de sagesse universelle de la FPMT (Universal Wisdom Education) dans le sud de la France.
« Etre sa véritable nature » (“Being Your True Nature”) présente une nouvelle forme d’éducation initiée par Lama Yéshé, l’Education de sagesse universelle (Universal Wisdom Education) : comment aider les gens des temps modernes à avoir accès aux anciens outils psychologiques afin de les aider à avoir une vie plus heureuse et plus utile : “Le langage qui parle à l’expérience humaine universelle à son niveau le plus simple et le plus profond” dit Ösel.
Chaque expérience est l’occasion d’apprendre et de grandir
Ösel a également pris des cours de communication à l’université de Cabrillo, à Santa Cruz, en Californie.
“La communication est le fondement des relations humaines et la vie n’est qu’une question de partage,” dit-il. “Si vous n’êtes pas capable de partager, alors à quoi ça sert ? Même les gens les plus riches, ceux qui possèdent tous les biens matériels, tout ce qu’ils peuvent avoir pour des vies, ce qu’ils apprécient le plus, c’est d’avoir du temps et de la compagnie.”
Après la Californie, Ösel a été à l’université UH Maui de Hawaï où il a étudié le comportement structurel et financier. Ösel est retourné plusieurs fois au monastère de Séra Djé pour poursuivre ses études philosophiques bouddhiques auprès de son professeur bien-aimé Guéshé Guèndun Cheuphel. (Guéshé Guèndun Cheuphel est brusquement décédé en 2016.)
Ösel aussi fait en sorte de rechercher des apprentissages non-traditionnels et des expériences créatives. “Chaque expérience est une occasion pour apprendre et grandir” dit-il.
Ösel a assisté au festival ”Burning Man” [une rencontre artistique annuelle dans le désert de Black Rock au Nevada]. Il a appris à jouer du Djembé (la musique lui est chère et lui tient à cœur). Il a suivi plusieurs différents cours de cuisine (“Il est essentiel d’avoir un corps saint afin de pouvoir pleinement pratiquer le Dharma”) et s’évertue à rester ouvert, toujours ouvert, pour apprendre de toutes les opportunités et les expériences de la vie.
Ösel a même été SDF quelques temps dans les rues de Venise et de Naples.
”J’ai vraiment vécu ce genre d’expérience. Je voulais savoir ce que c’était que de vivre dans la rue. J’ai beaucoup d’amis qui vivent dans la rue et qui mènent ce genre de vie. Dans mon cas, cela n’a pas vraiment été un choix. Enfin, ça a été une sorte de choix parce que je l’ai accepté, je n’ai pas pris la fuite. J’ai donc vécu quelques temps dans la rue. C’était très intéressant de voir comment la société vous perçoit différemment. Le regard que la société porte sur vous fait que vous perdez confiance en vous.”
Visions humanitaires et pédagogiques
De nombreuses visions humanitaires et pédagogiques lui tiennent à cœur, dont son “Projet d’un monde pour les orphelinats” (”One World Orphanages Project”) qui a pour but de fournir une famille, un soutien et de l’éducation aux enfants les plus démunis des pays en voie de développement. Il a aussi le projet créer des écovillages durables ou planter des millions d’arbres en Espagne. Ösel continuera à réaliser des documentaires et à partager ces rencontres singulières intitulées « Etre l’expérience » avec des gens tout autour du globe.
En 2015, Ösel a guidé un pèlerinage en Inde et au Népal, où il a co-fondé et organisé le projet caritatif ”Revive Nepal” (« Revitaliser le Népal ») avec lequel il s’est engagé en tant que bénévole. Ce projet était destiné à aider les Népalais qui cette année-là ont souffert du terrible tremblement de terre. Un projet principal était de construire une école écologique antisismique.
Ösel partage ses pensées et ses idées avec les gens qu’il rencontre partout dans le monde, dans les cafés, les centres du Dharma, à la plage ou à la montagne. Cette planète est sa maison, un endroit où nous avons tous l’opportunité de nous aider les uns les autres, chaque instant de chaque jour.
Ösel parle couramment le tibétain, l’anglais et l’espagnol. Il se débrouille bien en français, en italien et apprend le portugais, son fils étant en partie Brésilien. A l’heure actuelle, il dit que Valencia en Espagne est sa maison. Il a vécu en Inde, au Népal, au Canada, en Suisse, au Brésil, à Santa Cruz et à Hawaï aux USA.
Frères et sœurs
“Nous sommes tous une famille et nous sommes tous frères et sœurs” dit Ösel. “N’oubliez jamais ceci : commencez par vous-même. Vous êtes votre meilleur ami. Vous devez vivre avec vous-même toute votre vie, alors autant en tirer le meilleur parti. Ne soyez pas dur avec vous, allez-y tranquille. Aimez-vous, prenez soin de vous. Appréciez d’être en votre compagnie sans dépendre de facteurs extérieurs comme des drogues, ce qui ne fait qu’ajouter du samsara au samsara que vous avez déjà. Soyez présent, ne soyez pas insatisfait, car la principale cause d’insatisfaction est de ne pas vivre le moment présent. Alors vivez l’instant, cet instant. C’est toujours le même instant. Ok?”
documentaire (bande-annonce)






